LES FRONTIERES DU DOPAGE

Usage ou Mesusage de substances


Limites de l'usage de substances

On retrouve des comportements peu responsable rentrant dans l'illégalité chez certaines personnes consommants des substances à usage thérapeutique détourné. Les médicaments, une fois détournés de leur objectif initial deviennent des dopants. En effet, ces substances n'auront plus pour but de soigner une personne mais d'atteindre un bien être ou des performances accrues. L'usage de médicaments ne sera plus thérapeutiques mais atteindra le stade de produit dopant. Toutefois un individu dopé ressent le besoin de se soulager principalement et d'acquérir un bien être certain. (aspect psychologique et complexes physiques par exemples avec les hormones de croissance). L'usage de produits dopants peut conduire à une dépendance et à de grâves troubles comportementaux ou physiques. On a déja vu des sportifs devenir complètement fou à la fin de leur course.

Frontière dopage-thérapie

Un exemple de limite du dopage est le cas de la thérapie par corticoides. Normalement utilisés en traitement de nombreuses pathologies allant de la simple inflammation à la recherche d'une immunosuppression maintenue, le recours à la corticothérapie est de plus en plus fréquent. Cette classe de médicaments, ne présentant pas de contre-indications formelles, peut être utilisée par le plus grand nombre et notamment les sportifs qui ne sont pas exempts de la maladie. En effet, ces anti-inflammatoires permettent aux sportifs de moins ressentir la douleur et de mieux résister à l'effort.

Les freins du dopage

Malgré cela le doute subsiste à un moment donné chez certains sportifs sur les bénéfices de l'usage de produits. On retrouve 3 grands freins au dopage :

- La peur d'effets indésirables graves pour la santé avec une utilisation à long terme de produits dopants car l'usage de ces produits comporte beaucoup de risques et les sportifs se demandent si il est vraiment avantageux de sacrifier sa santé sur du long thermes pour être au top de leur forme pendant quelques années. Ils pensent à l'avenir et non pas uniquement à l'instant présent.

 - Le doute sur le réel apport des produits n'ayant pas entrainé les effets escomptés. En effet, certains sportifs se dopants, il arrive qu'ils ne s'aperçoivent pas de quelconque amélioration des performances et remettent alors en doute l'intérêt de ses substances.

- Le renforcement des contrôles antidopage durant la dernière décennie avec le menace de sanctions financières et sportives en cas de tricherie. Les organismes de lutte contre le dopage se multiplient et les recherches sur les moyens de détections sont de plus en plus sophistiquées donc certains sportifs, devant la menace de sanction préfèrent ne pas se doper et s'entrainer plus intensément pour obtenir les résultats recherchés. 

Cependant, certains sportifs qui sont prêts à tout pour obtenir les meilleurs résultats possibles ignorent ses différents risques. Pour eux l'appât du gain et la recherche de notoriété sont plus importants que les sanctions encourues et les risques pour la santé. Pour arrêter ces sportifs, le seul moyen est de les contrôler positif et de les sanctionner quitte à les interdire de pratiquer leur sport en compétition car la victoire ne doit pas être promise à ceux qui se donnent les moyens de se doper mais à ceux qui ont fait de réels efforts pour s'améliorer sans tricher.


     Les diurétiques sont des substances qui peuvent sauver de nombreuses vies en milieu hospitalier mais peuvent aussi être très dangereux si ils ne sont pas utilisés correctement. En effet, une trop forte dose de diurétiques peut provoquer une grave déshydratation et/ ou surdité. L'appat du gain peut inciter certains sportifs à en abuser mais en les exposant à de graves troubles.

     Le salbutamol étant prescrit contre l'asthme avec des doses variables selon le gravité de la crise, les sportifs peu scrupuleux peuvent en abuser et en inhaler de fortes doses. Cependant, cette substance provoque, en plus d'une dillatation des bronches, une tachycardie. Cette tachycardie peut être dangereuse voire fatale lors d'un effort. Cet effet secondaire n'est pas forcément un avantage lors d'une course car le coeur du sportifs ne pourra pas forcement tenir tout au long de la course.


L'amphétamine est une drogue interdite, sa prise est illicite et peut être condamnable par la justice. Le véritable danger de la prise d'amphétamine est le mot DROGUE. En effet, les amphétamines sont des drogues ayant évidement de nombreux effets secondaires. Comme toutes autres drogues, l'amphétamine agit sur le système nerveux. En effet, elle modifie le jugement, les propos ou encore le comportement. De plus, au-delà des problèmes psychologiques, il existe également des problèmes physiques tels que des tremblements, malaises, insomnies ou encore augmentation du rythme cardiaque. La prise d'amphétamine entraine chez de nombreuses personnes une dépendance. Le principal danger est que le sportif devienne véritablement accroc aux amphétamines et qu'il ne contrôle plus ses faits, ses dires, son comportement et bien plus encore.


Mode d'action des amphétamines
Mode d'action des amphétamines



De plus, sur le long terme, la prise d'amphétamines peut entraîner de nombreux troubles physiques et mentaux. En effet, les amphétamines réduisent l'appétit et la fatigue, ainsi il est fortement possible qu'elles puissent causer des carences en vitamines et une malnutrition ainsi qu'un manque de sommeil et par conséquent rendre l'usager plus vulnérable à la maladie. Egalement, une prise quotidienne d'amphétamines peut causer une psychose amphétaminique caractérisée par des hallucinations, des délires, de la paranoïa et un comportement étrange et violent. Habituellement, ces symptômes disparaissent au bout de quelques jours ou de quelques semaines, une fois que la personne stoppe sa consommation. Cette période s'appelle la "période de sevrage", elle peut atteindre 3 semaines.

Citation de l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) quant à sa perception de la dépendance: « État psychique, et quelquefois physique, résultant de l'interaction entre un organisme vivant et un médicament, se caractérisant par des modifications du comportement et d'autres réactions qui comprennent toujours une pulsion à prendre un médicament de façon continue ou périodique afin de retrouver ses effets psychiques et quelquefois d'éviter le malaise de la privation. Cet état peut ou non s'accompagner de tolérance. »

Des études de longue durée confirment que le méthylphénidate est efficace et sécuritaire lorsqu'il est utilisé tel que prescrit pour traiter l'hyperactivité. Cependant, il faudra obtenir davantage de données pour évaluer ses effets à long terme.

Le sportif s'administrant une dose quotidienne d'EPO va provoquer le changement de son métabolisme, et va se mettre fortement en danger. Un usage abusif peut alors provoquer une hypertension artérielle, le sang devenu visqueux peut entrainer une thrombose (artérielle ou veineuse) ou pire encore, une embolie pulmonaire. De plus, une thrombose ou une embolie pulmonaire peuvent être à l'origine d'un infarctus cérébral. Cela provoque également un dérèglement des mécanismes naturels ou l'apparition de cancer rénaux.

Article :

Les patients souffrant d'anémie peuvent être soignés avec une hormone qui stimule la formation sanguine, l'érythropoïétine, plus connue sous le nom d'EPO. Les sportifs ont eux aussi découvert les « vertus » de cette hormone, mais ils préfèrent l'utiliser pour se doper. Car l'augmentation du taux de globules rouges favorise l'apport en oxygène et améliore l'endurance.

Mais l'EPO a de nombreux effets secondaires, certains encore largement méconnus. Pour mieux les identifier, Max Gassmann a transféré le gène humain de l'EPO chez des souris, obtenant une augmentation spectaculaire de la production de globules rouges. « Le sang représente maintenant 25% de leur poids », affirme le chercheur. « Et ce sang est aussi épais que du miel liquide » Mais l'exemple de ces souris démontre les dangers d'une prise durable et massive d'EPO : le fer qui s'accumule attaque les reins, les nerfs sont endommagés et les muscles s'atrophient. Résultat, ces souris vivent deux fois moins longtemps.

Aurélien Goutard, Hadrien Hubert, Anaël Laurent
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